3. La vie à deux

Vous pensez bien Travis était ravi de ce revirement de situation. Ces gestes étaient remplis de tendresses, ils me faisaient tressaillir dans tout mon corps.

Je me dandinais comme une midinette de 15 ans. Nos regard ne pouvaient se décrocher.

- Je sais que cela peu paraître un peu désuet, mais Jeanne, tu veux devenir ma petite amie ?

Et là l'adolescente bourrée aux hormones refoulée au fond de moi à pris le contrôle : je sautillais dans tous les sens en hurlant au monde entier : OUI ! OUI ! OUI !

- Et beh ! Ça promet si un jour je te demande en mariage !

- Que ? Quoi ? Qu'est-ce ?

- On se calme mariéezilla, on n'en est pas encore là !

Et de baiser passionné en baiser plus que passionné.

On s'est retrouvé sous la couette, c'était ma première fois et ce fût aussi tendre que bestial ! J'étais au 7ème ciel.

Par contre a un moment je crois que dans ma fougue incontrôlée, j'ai mis un coup de pied dans les nez à ce cher Travis, J'espère ne pas l'avoir trop esquinté, ni traumatisé !

Je n'étais apparemment pas la seule a avoir pris mon pied dans cette histoire ! Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître !

Puis le doute m’envahis, moi une fille si réfléchi, qui aimait avoir le contrôle sur tout, que m'était-il arrivé, j'avais complètement céder à mes pulsions sans penser aux conséquences, pas de moyen de contraception, et si ? ... Car si je veux avoir des enfants, professionnellement parlant ce n'est pas le moment, je n'ai pas encore suffisamment fait mes preuves pour pouvoir m'absente, le moindre faux-pas pourrait me coûter ma place !

Petit Dieu sims, si tu existes fait en sorte que...

J'ai partagé mes doutes avec Travis :

- Il est vrai que nous avons succombé à nos pulsions sans penser aux conséquences, mais on n'est sûr de rien, ça ne sert à rien de se mettre la rate au court bouillon pour ça, wait and see comme on dit, le moment venu, si moment il y a, on avisera.

Et il me serra fort contre lui.

Je n'étais pas rassurée mais je me sentais tout de même légèrement apaisé.

Et c'est ainsi que nous nous sommes endormis.

Mais impossible de trouver le sommeil, cette histoire de bébé hypothétique m'avait coupé le sommeil et je me suis vengée sur la plomberie. Mais ce la ne m'a pas vraiment calmé et en plus j'ai du réparer !

Je me suis essayer à la pêche, mais pas  mieux, je ressassais cette histoire en boucle.

En rentrant du boulot, Travis me demanda comment je me sentais.

- Alors mon poussin comment va-tu ? Toujours stressée par cette histoire de bébé ?

- Un peu j'y ai pensé toute la journée.

- Mais sur le plan physique  comment te sens tu ? Des fringales ? des nausées ? de la fatigue ?

- Non rien de cela

- A mon avis c'est bon signe alors !

- Effectivement je pense que tu as raison.

- Je te propose de rester sage jusqu'à ce que tu sois prête à avoir un enfant, on se fait des petits bisous, des câlins et c'est tout !

et il me pris dans ces bras pour me rassurer et me fis un gros poutou...

Ce soir là nous scellions notre pacte avec les poissons, en gros on ne se fait plus de pied mais du poisson .

Dès lors que nos regards se croisent, ils est aussi difficile à l'un et à l'autre de se décrocher. Le désir brûlait en nous mais nous nous devions de rester sage.

Le lendemain j'ai croisé la nouvelle factrice du quartier, elle était sur la fin de sa tournée, elle était fatiguée de l'avoir fait à pied mais aussi d'avoir été molestée par de nombreux résidents mécontent du montant de la facture. 

Effectivement, quand j'ai vu qu'on nous reprenait le moindre centimes économisés, ça fait cher pour les services offerts par la ville !

Le lendemain au petit dej, Travis m'annonça que la veille, il avait obtenu une promotion, j'étais ravie pour lui.

Il a bien fallu fêter ça comme il se doit, de toute façon en y réfléchissant, dans cette ville il n'y aura jamais de moment idéal pour faire un enfant alors vaille que vaille !