Avec Sébastien, nous avons été un peu trop enthousiaste dans notre façon de fêter l'arrivée de notre petite Lola. Ce qui devait arriver, arriva donc...

Je dois bien avouer que j'étais dans mes petits souliers pour lui annoncer la nouvelle. Finalement, il l'a pris mieux que je ne m'y attendais, j'avais peur d'une grande scène, et j'ai juste eu droit à un petit air faussement étonné.

Du coup, attendre un enfant en ayant en charge un nourrisson n'est pas chose aisée, aussi bien sur le plan psychologique que physique. Cette grossesse me fatigue beaucoup plus que la première. Je ne sais pas ce qui m'empêche le plus de dormir : le bébé déjà là, ou le bébé à venir...

C'est donc avec impatience que nous attendions le pop du berceau.

Voilà notre Lola à la sortie de son berceau. Contente de son look fourni par le gouvernement, elle n'a pas souhaiter le changer.

Par chance, elle s'entend très bien avec sa cousine, Clémence qui est déjà à l'école depuis quelques temps, l'a prise sous son aile. Elle s'entraide pour les devoirs, mais ce sont aussi de bonnes complices de jeu.

Il a fier allure ce soir mon mari, et il a de quoi être fier, il nous revient avec une promotion, ce qui fait du bien à nos économies, vue que nous avions été racketté le matin même !

Il est donc dorénavant responsable des commandes du centre spatial ! Pour que tout soit près le matin pour les astronautes, il doit travailler assez tard le soir. Cela ne rend pas facile la vie de famille. Souvent Lola est déjà au lit quand il rentre du travail, heureusement, il a ses week-end de libre pour passer du temps avec sa fille.

Puis un soir, j'ai commencé à ressentir les premières contractions, mais contrairement à ma première grossesse, je ne pouvais me retenir de pousser, j'ai d'abord pensé que cela venait du fait que finalement j'avais accouché il n'y a pas si longtemps que ça, et que pour le deuxième, le passage était déjà fait... J'ai juste eu le temps de me trainer devant le berceau.

La surprise fut donc encore plus grande, quand après avoir mis au monde Thomas, les contractions ne se sont pas arrêtées et quelques instants plus tard, Marc pointa le bout de son nez. Déjà que ma grossesse ne m'avait laissé que peu de répit en m'occupant de Lola qui n'était encore qu'un bébé, s'occuper de jumeaux ne va pas être non plus de tout repos ! La seule bonne nouvelle c'est que maintenant que nous sommes 8 dans la maison, le gouvernement nous a fourni un contraceptif, ce qui va nous permettre à Sébastien et moi de pouvoir succomber à nos pulsions charnelles pour notre seul plaisir !

En rentrant du travail, Sébastien a fait connaissance avec ses fils. Il était partagé entre la joie d'avoir des fils, la peur face à la charge de travail pour s’occuper de jumeaux et le dégoût de voir autant d'enfants dans cette maison ! là on est plus dans la phase peur ou dégoût...

Mais il lui suffit de prendre l'un de ces petits anges dans les bras et la joie et la fierté reprennent le dessus.

Après l'accouchement, j'ai profité que les jumeaux dormaient pour aller me détendre un peu dans la piscine ! Je crois qu'à l'avenir ces moments là vont se faire plus que rare, autant en profiter lorsqu'on le peut !

Quand arrive l'heure de la tétée, c'est un vrai travail d'équipe : pendant que j'en allaite un, papa fait des papouilles au second pour le faire patienter.

Puis on inverse : je donne le sein au deuxième et papa par un soucis d'équité fait un gros câlin au premier ! Il ne veut pas que l'un de ses fils se sentent délaissé par rapport à l'autre...

Puis une fois que tout le monde a été nourri et cajolé, nous arrivons tout de même a passer du temps tout les deux : pour diner,

ou entretenir la petite flamme entre nous !

Pour ce qui est de changer les couches sales, tout le monde met la main à la pâte...

De jour comme de nuit et quelque soit l'odeur de la chose...

C'est ainsi que s'enchaine les journées pendant quelques mois : nourrir les bébés,

Leur donner tout l'amour dont ils ont besoin,

Sans négliger mes devoirs pour le reste de la famille. Autant vous dire, je suis épuisée !